Souvenirs d'un vieux Doc




     Souvenirs de ma pratique médicale
     comme médecin de famille
     dans la ville de Québec.

jeudi, août 31, 2006



Conclusion


À la fin de la guerre, licencié des forces armées, je me suis dirigé vers le monde des affaires. Mon père, qui possédait un gros bureau d’assurances générales m’a offert d’aller travailler avec lui et mon frère Jean, et de me spécialiser en assurance vie. J’avais même commencé à suivre des cours dans ce domaine. Étant un mauvais vendeur j’étais malheureux dans cette ambiance. Lorsque le gouvernement fédéral a offert des bourses aux anciens combattants qui désiraient retourner aux études, j’ai accepté, quoi que je fusse déjà père de famille. Je n’ai jamais regretté cette décision. Même si la pratique de la médecine familiale est très exigeante. Faire du bureau cinq jours et trois soirs par semaine, se lever souvent la nuit pour aller au chevet des malades faire des accouchements et sacrifier des fins de semaines dans les salles d’urgence. Malgré ce train de vie d’enfer j’étais heureux. J’ai interrompu mes activités médicales à l’âge de 79 ans et aujourd’hui après dix ans de retraite paisible j’ai encore la nostalgie des beaux moments où je guérissais parfois, je soulageais souvent et où j’ai trouvé, comme disait Chardonne :
« une source vive d’humanité ».

Remerciements


Je tiens à exprimer toute ma gratitude à mère Marie Emmanuelle Chabot o.s.u. docteur ès lettres de l’Université d’Ottawa; docteur en philosophie de l’Université Laval, et à mon cousin Jean Vaillancourt, biologiste à la retraite de l’Université d’Ottawa, qui avec une générosité et une constance exemplaires ont accepté de lire et de corriger mes textes. Sans cet appui et ses encouragements je n’aurais probablement pas terminé la rédaction de «Souvenirs d’un vieux Doc ».



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